La Rillette du Mans

Photo de rillettes du MansLa rillette, plus communément appelée les rillettes, est un pâté d’aspect filandreux.
Il s’agit de viande (plus couramment de porc) sur-cuite dans du gras, écrasée à la main ou à la machine, avec du sel, du poivre, des aromates, des épices et éventuellement du vin et autres alcools, des condiments et des arômes.
Pratiques et facilement tartinables, elles se consomment souvent en sandwich. Elles sont vendues en pot avec une fine couche de graisse en surface, ou à la coupe en charcuterie.
Les plus courantes sont les rillettes de porc, bien qu’il existe aussi des rillettes de canard, des rillettes de lapin, des rillettes d’oie et même des rillettes de gibier ou de poisson avec les rillettes de saumon ou les rillettes de truite.
Nées au XVe siècle en Indre-et-Loire (Rabelais parle de la «brune confiture de cochon»), c’est au Mans dans la Sarthe que les rillettes ont pris un essor en y étant produites industriellement à partir du XIXe siècle. La distinction entre rillettes de Tours et rillettes du Mans tenait dans la préparation : les mancelles étaient généralement plus grasses que les tourangelles où la viande est moins hachée.
Nutritivement, les rillettes apportent principalement du gras et des protéines, elles doivent donc s’insérer dans une alimentation équilibrée.

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Le Maroilles

Photo de maroillesLes premières traces du fromage de Maroilles remontent au VIIème siècle. Il doit son nom à une petite commune de l’Avesnois où existait jadis une importante abbaye dans laquelle furent affinés les premiers fromages Maroilles (du nom de l’antique village gaulois : Maro-Ialo qui signifiait « Grande clairière »). Depuis le XIXème siècle, les historiens et les érudits s’accordent pour attribuer la création de ce fromage aux moines de l’abbaye de Maroilles. Son origine millénaire n’étant attestée par aucun écrit. Une antique ordonnance, « l’Ecrit des pâturages » prescrivait aux habitants des villages de Marbaix, Taisnières en Thiérache, Noyelles et Maroilles de convertir le lait de leurs bêtes en fromage le jour de la Saint-Jean-Baptiste (24 juin) pour les remettre aux commis de l’abbaye de Maroilles le jour de la Saint-Rémy (1er octobre) soit près de cent jours plus tard. En 1245 un arrêt de l’évêque de Cambrai confirmait cette ordonnance. En 1356, la Cour de Mons rappelle la redevance du « Fromage à la vache » : « Tout li manant et habitant ens dittes villes qui avoient vache donnant laye devoient et estoient tenus lesdites biestes donnoient en cestiennes nuit Saint Jean Baptiste, faire fromage et ychiaux porter ou envoyer lendemain à l’église de cescune ville Saint Humbert, u as lieux acccoutumés et délivrer as comis u députés en che cas dudit labbet, et on otel manière à cestienne nuit el jour saint Remy. » Il semble, d’après ce texte, qu’il fallait à cette époque, comme de nos jours, trois mois pour obtenir un bon Maroilles. Le Maroilles fut introduit dans les cours seigneuriales et devint même mets royal. L’Empereur Charles-Quint en consommait car son Intendant s’inquiétait de son transport pour qu’il soit présent sur la table royale. Quand Louis XIV visita la localité de Maroilles en compagnie de son fils, on confectionna en l’honneur du Dauphin le fromage du même nom, version faisant l’objet de controverses. Le goût caractéristique de ce fromage est dû à la présence de l’estragon. A la veille de la révolution, les rapports entre les habitants et les moines s’envenimèrent et donnèrent lieu à un affrontement juridique ardu dans le « procès du Fromage à la vache ». Au lieu de livrer leur lait de la Saint-Jean, les habitants des quatre villages de Saint-Humbert, Marbaix, Maroilles, Taisnières et Noyelles devaient acquitter une redevance d’un fromage par an et par vache. Contrairement aux engagements pris, les religieux fermèrent les pâturages à différents particuliers. Le litige ne devait être définitivement réglé qu’avec l’abolition des droits féodaux. La Révolution ne fut pas favorable au Maroilles car l’abbaye fut ruinée et, avec elle, disparurent toutes les relations menant aux tables prestigieuses. On ignore à quelle époque la méthode de fabrication du Maroilles a été mise au point, mais on suppose qu’elle a été améliorée au cours des ans. Le savoir-faire des fromagers est reconnu grâce à l’AOC qui couronne ce fromage depuis 1986

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Bêtises de Cambrai

Photo de bêtises de CambraiLa bêtise de Cambrai est un bonbon dur à base de sucre et d’arôme de menthe. Il tient son nom du fait qu’il serait à une erreur de dosage de l’apprenti (ou du fils du patron selon les légendes) qui fit le mélange au début du 19ème siècle.

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Welsh

photo de welshUn plat copieux à base de fromage, de bière et de pain. On fait fondre du cheddar auquel on ajoute de la bière. On verse le mélange sur une tartine et une tranche de jambon. Le tout est cuit au four. Le Welsh est souvent recouvert d’un oeuf sur le plat (Welsh complet) et se mange accompagné de frites.

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Pot’che Vleesch

Photo de pot'che VleeschDu mouton, du lapin, du poulet, du porc et du veau cuits ensemble puis refroidi, la sauce se solidifiant en gelée. Le pot’che se mange froid, accompagné de frites et de salade, proposant un mélange chaud/froid.

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Fromage de Bergues

Photo de fromage de BerguesUn fromage au lait cru en partie écrémé, lavé régulièrement à la bière. C’est un fromage typique et traditionnel de la Flandre, produit aux alentours de la ville de Bergues.

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Welsh Rarebit

Ce met au nom d’origine anglaise se prépare avec : 4 tranches de pain rassis que l’on fait dorer à la poêle.
Dans une casserole on met 20 cl de bière de bière anglaise (blonde) on y fait fondre doucement 250 gr de fromage râpé (chester ou cheddar) on ajoute une cuillère de moutarde. Hors du feu on incorpore un jaune d’oeuf. On verse la préparation sur le pain mis dans un plat.
Faire gratiner à four chaud.

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